Reun JEZEGOU

Réveillon du nouvel an 2013 à Lampaul-Plouarzel

 

Petite visite surprise d'Anne et Thierry (mais Ô combien appréciée) pour le réveillon du nouvel an 2013 le 31 décembre 2012 à Lampaul-Plouarzel.
 
J’en  ai profité pour leur montrer les p’tits coins que j’aime bien.
 
Le diner du réveillon était un Kig Ha Farz traditionnel

 

Little surprise visit from Anne and Thierry (but O how appreciated) for on New Years Eve 2013 December 31, 2012 at Lampaul-Plouarzel.


I took the opportunity to show them the little around that I like.

Eve dinner was a traditional Kig Ha Farz

 

 

Crédit Photos: Anne CONNAN, Reun JEZEGOU



Lampaul-Plouarzel: Petit port breton à la pointe du Finistère
Lampaul-Plouarzel: Petit port breton à la pointe du Finistère

La pointe de Beg-Ar-Vir à Lampaul-Plouarzel
La pointe de Beg-Ar-Vir à Lampaul-Plouarzel :

Service Historique de la Marine. Brest. Rapport Pinczon du Sel. Livre IV. Le Mur de l´atlantique la côte de la Manche et de l´Atlantique du Mont Saint-Michel à Laïta. 1947-1948.

Chap. VI. Région de Brest

"La côte Nord Finistère depuis l´Aber Ildut jusqu´au goulet :

A Lampaul même (Plan n° 97-IV), une « gast » s´est installée et a creusé un abri dans le terre-plein du port (port de Porspaul). La pointe Nord qui commande l´entrée du port est transformé en véritable bastion. La maison centrale est renforcée et ses murs sont percés de meurtrières. Vers le large, un Tobrouk de mitrailleuse couvert par un réseau de fils de fer barbelés défend la passe. Une tourelle de char est apportée, mais n´a pas le temps d´être mise en place avant la fin. Une soute en béton creusé dans la roche reçoit les munitions.

La rive Sud du port (Plan n° 97-IV) plus basse, reçoit 2 pièces de canons. Une casemate tournée vers le Nord abrite un canon de 50 mm et une cuve voisine sert de plate-forme à un 47 mm pour tirer sur tout l´horizon. Deux Tobrouks de mitrailleuses servent de défense rapprochée. Un bunker central abrite le personnel et les munitions.

En plus de ces armements, les rives basses du port sont garnies de portes Maginot et les terrains avoisinant les ouvrages militaires sont truffés de nombreuses mines Tellermines contre chars ainsi que de mines S contre le personnel.

La région de Lampaul-Plouarzel fut occupée dès 1940 avec des effectifs assez variables, mais ce ne fut qu´en 1943 qu´on commença les travaux de béton qui n´étaient pas encore achevés en août 1944, date à laquelle une cinquantaine de soldats qui occupaient la place, se retirèrent en direction de Brest après avoir fait sauter les pièces de canon et la casemate de 50 mm. Le poste de commandement qui était installé dans la maison fortifiée de la pointe Nord était relié par téléphone avec Ploumoguer, centre de direction des 3 grosses batteries de 150 mm".

Source: http://patrimoine.region-bretagne.fr/sdx/sribzh/main.xsp?execute=show_document&id=MERIMEEIA29001278


Thierry et Reun à la pointe de Beg-Ar-Vir à Lampaul-Plouarzel
Thierry et Reun à la pointe de Beg-Ar-Vir à Lampaul-Plouarzel

Thierry et Reun à la pointe de Beg-Ar-Vir à Lampaul-Plouarzel
Thierry et Reun à la pointe de Beg-Ar-Vir à Lampaul-Plouarzel

Anse de Porspaul à Lampaul-Plouarzel
Anse de Porspaul à Lampaul-Plouarzel :

Commentaire historique : Fonction : défense de l'anse de Porspaul.
D'après l'Atlas des côtes de France 1818-1848 (tome 192 : direction de Brest) ; une batterie de côte désignée "batterie de Portz Paul" est mentionnée dans "l'anse de Porspaul" tantôt au lieu-dit "Rumeur" (1841) tantôt "pointe de Beg ar Vir" (1844). Elle s'intercalait entre les batteries de "Lanildut" (ou "Aber Ildut") et "Porsmoguer nord". D'après l'état de 1820 et le plan de détail de Paulin, la batterie est dotée d'un "logement pour la troupe" et d'un "magasin à poudre". Le cadastre de 1840 ne relève aucun élément défensif au lieu-dit Rumeur (Plouarzel) et pointe de Beg ar Vir (Lampaul-Plouarzel).
Le 7 novembre 1844, le comité des fortifications s'appuyant sur le travail de la commission des côtes de 1841 (Atlas de défense des côtes, tome III, 2e arrondissement de Brest) recommande la suppression de la batterie de l'anse de Porspaul. Par la suite, la batterie cesse d'apparaître dans les états de défense des côtes.

Source: http://patrimoine.region-bretagne.fr/sdx/sribzh/main.xsp?execute=show_document&id=MERIMEEIA29001278


Carrière de Kerglonou en Plouarzel
Carrière de Kerglonou en Plouarzel

Carrière de Kerglonou en Plouarzel
Carrière de Kerglonou en Plouarzel

Carrière de Kerglonou en Plouarzel
Carrière de Kerglonou en Plouarzel

Carrière de Kerglonou en Plouarzel
Carrière de Kerglonou en Plouarzel

Carrière de Kerglonou en Plouarzel
Carrière de Kerglonou en Plouarzel :

SUR LES CÔTES DE L'ATLANTIQUE, DE LA MANCHE ET DE LA MER DU NORD

 

Les voyageurs se sont plu à évoquer le trafic qui régnait naguère ici. B. Girard, dans «La Bretagne maritime» parue en 1889, mentionne le petit port de Melon, fréquenté par «des gabares qui viennent chercher les pierres de granite que l'on extrait, en grande quantité, de l'île [Melon] et de toute la côte avoisinante».

Ardouin-Dumazet, au tournant du siècle, contemple l'Aber où l'on «voit monter de petits navires qui viennent charger les blocs de granit extraits sur ses rives et sur la côte... pour les transporter dans les ports de l'océan et jusqu'en Angleterre». Il précise que le mouvement du port est surtout dû à l'exploitation du granite. Selon R. Goachet (dans «Les Cahiers de l'lroise», 2, p.60, 1954, «jusqu'en 1929, à chaque grande marée, les cargos anglais venaient charger le granit des rives de l'Aber-lldut, ainsi que des cargos havrais».

Effectivement, le granite de l'Aber-lldut a été longtemps l'objet d'un commerce lointain, comme l'indique le «Répertoire des carrières de pierres de taille exploitées [en France] en 1889» et comme le confirme ultérieurement Y. M. Fournis (1927) : le commerce se faisait avec les ports de l'Atlantique (Bordeaux et Bayonne), de la Manche (Cherbourg, Le Havre, Dunkerque) et atteignait même la Mer du Nord. Signalons à ce sujet que le journal «L'Océan» du 17 décembre 1866, parlant de l'extraction du granite de l'Aber-lldut, écrivait alors «On doit, dit-on, (en) envoyer beaucoup pour la construction des quais de Londres»... Dans son rapport en date du 27 avril 1894, l'ingénieur chargé du projet d'un feu à l'entrée de l'Aber-Ildut, après avoir indiqué que «les principaux éléments du trafic au port de Lanildut sont les pierres de taille et le sable pour les constructions de toute la région et de la ville de Brest en particulier» ajoute «A une certaine époque des pierres de Laber ont été expédiées jusqu'en Angleterre pour la construction des quais sur la Tamise». Le même rapport indique aussi qu'actuellement encore [1894], on vient en chercher pour la construction des quais de Cherbourg et de Dunkerque ». Ardouin-Dumazet, déjà cité, confirme que «les superbes quais de la Tamise, à Londres, sont construits avec le granit de ces rivages». Les expéditions vers l'Angleterre sont également signalées par Toscer dans «Le Finistère pittoresque» paru en 1908.

 

Source : http://lanildut.pagesperso-orange.fr/histoire/LanSource025.html


Carrière de Kerglonou en Plouarzel
Carrière de Kerglonou en Plouarzel :

 L’acheminement des éléments du socle de l’obélisque de Louqsor jusqu’à Paris n’est en fait qu’un épisode - certes très remarquable par les dimensions et le poids des pièces transportées (plus de 208 tonnes pour les cinq éléments du piédestal, dont 101 tonnes pour le seul dé) - de l’important commerce, par voie maritime, du granite de l’Aber-Ildut. Jusqu’à une époque relativement récente, le moyen de transport le plus commode, parfois même le seul possible en l’absence d’infrastructures ferroviaires ou routières, restait la voie d’eau. Avec ses carrières en bordure de l’océan et sur les rives d’une ria abritée, accessible aux navires, particulièrement aux pleines mers de vives eaux, le district de l’Aber-Ildut présentait un cas idéal pour le transport maritime.

Source: http://lanildut.pagesperso-orange.fr/histoire/LanSource025.html


Carrière de Kerglonou en Plouarzel
Carrière de Kerglonou en Plouarzel :

L'ABER-ILDUT EXPORTATEUR DE GRANITE...

Le principal commerce du granite se faisait avec Brest - et ce, depuis des siècles. La cité a utilisé des quantités prodigieuses de pierres en provenance du massif de l'Aber-lldut, tant pour les travaux maritimes que pour les fortifications et pour les constructions dans la ville et ses environs. [Le seul concurrent véritable, surtout à partir de la deuxième partie du XIX' siècle, était le kersanton...]. E. de Fourcy, dans sa «Géologie du Finistère» (1844), déjà citée, fournit quelques données chiffrées sur ce commerce. Le prix du mètre cube rendu dans le port de Brest peut être établi comme suit. Droits de carrière : 0,50 f. Extraction 10 f. Charroi et embarquement : 0,90 f. Fret jusqu'à Brest 4,0 f. Débarquement et transport à 100 m 1.0 f. Octroi 0,50. Total 16,90 f. A eux seuls, les frais de transport s'élèvent à environ 35 % du prix de revient.

Près d'un siècle plus tard, une lettre de M. Georges Huet, propriétaire de la «carrière Martin» - lettre en date du 30 mars 1928, conservée dans les archives de l'ancienne école navale à Brest (à Saint-Pierre-Quilbignon) - en réponse à l'appel d'offres pour la construction de ce bâtiment - apporte des précisions intéressantes sur les possibilités de transport par mer du granite de Laber jusqu'à Brest. «Ma carrière, écrit-il, située sur l'Aber même, assez haut sur celui-ci, permet l'accès à quai, à toutes marées, de navires marins gros porteurs, en particulier de gabares faisant le trajet entre l'Aber-Ildut et Brest, pour le sable et le granit. Sa situation en amont la protège contre les tempêtes du large et permet d'y travailler sans aucune sujétion due à l'état de la mer...». Plus loin, il ajoute «J'ai, pour le transport par mer, une entente de principe avec deux marins, propriétaires de gabares pouvant porter 50 à 60 tonnes, soit 20 à 25 mètres cubes».
[Dans un article ultérieur sur la construction des phares en granite de l'Aber-lldut, nous aurons l'occasion de fournir d'autres détails sur l'acheminement de cette pierre par voie d'eau].

Source: http://lanildut.pagesperso-orange.fr/histoire/LanSource025.html


Direction la pointe de Pors Goret (à coté de la plage) et la plage du Gouérou à Lampaul-Plouarzel
Direction la pointe de Pors Goret (à coté de la plage) et la plage du Gouérou à Lampaul-Plouarzel

La côte à Lampaul-Plouarzel
La côte à Lampaul-Plouarzel

Thierry et Reun à la pointe de Pors Goret à Lampaul-Plouarzel
Thierry et Reun à la pointe de Pors Goret à Lampaul-Plouarzel

Thierry et Reun à la pointe de Pors Goret à Lampaul-Plouarzel
Thierry et Reun à la pointe de Pors Goret à Lampaul-Plouarzel

La mer à la pointe de Pors Goret à Lampaul-Plouarzel
La mer à la pointe de Pors Goret à Lampaul-Plouarzel

Anne et Thierry à la pointe de Pors Goret à Lampaul-Plouarzel essayant de soulever le rocher du "Chapeau de Napoléon"
Anne et Thierry à la pointe de Pors Goret à Lampaul-Plouarzel essayant de soulever le rocher du "Chapeau de Napoléon"

Anne et Thierry à la pointe de Pors Goret à Lampaul-Plouarzel essayant de soulever le rocher du "Chapeau de Napoléon"
Anne et Thierry à la pointe de Pors Goret à Lampaul-Plouarzel essayant de soulever le rocher du "Chapeau de Napoléon"

Thierry et Reun à la pointe de Pors Goret à Lampaul-Plouarzel essayant de soulever le rocher du "Chapeau de Napoléon"
Thierry et Reun à la pointe de Pors Goret à Lampaul-Plouarzel essayant de soulever le rocher du "Chapeau de Napoléon"